Vitamines et produits naturels

Huile de poisson/Huiles marines

Principaux intérêts thérapeutiques

  • Prévenir les troubles cardiovasculaires;
  • Prévenir les décès attribuables à un infarctus;
  • Diminuer les taux de lipides sanguins: réduction surtout des taux de triglycérides sanguins (hypertriglycéridémie);
  • Diminuer la tension artérielle;
  • Diminuer l’hypertension liée au traitement de la cyclosporine;
  • Diminuer la douleur inflammatoire due à l’arthrite rhumatoïde.

Autres intérêts thérapeutiques/Usage traditionnel

  • Prévenir les accidents vasculaires cérébraux;
  • Diminuer les douleurs menstruelles (dysménorrhée);
  • Après une angioplastie, prévenir le rétrécissement coronarien;
  • Après un pontage coronarien, prévenir l’obstruction des vaisseaux sanguins greffés;
  • Traiter la dépression;
  • Traiter la dyslexie (trouble persistant de la lecture et de l’écriture);
  • Traiter l’endométriose;
  • Prévenir le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (grave handicap visuel).

Contre-indications

  • Chez les personnes ayant des antécédents hémorragiques;
  • Trouble bipolaire, dépression: des symptômes d’hypomanie peuvent se développer;
  • Cirrhose du foie: accroissement du risque de saignement;
  • Polypose adénomateuse familiale: risque de développement du cancer;
  • Avec un défibrillateur cardiaque, risque d’augmentation de rythme cardiaque;
  • VIH/SIDA et de déficiences du système immunitaire;
  • Chez les personnes avec un excédent de poids extrêmement élevé, car on observe un apport calorique notable (500 mg d’acides gras oméga-3 donne environ 13,5 kcal);
  • Allergie aux fruits de mer;
  • Diabète: utiliser avec précaution, sous surveillance étroite.

Avis important

  • Il est recommandé de ne pas consommer l’huile de poisson avant et après une intervention chirurgicale, sauf sur recommandation des médecins après une angioplastie ou après un pontage coronarien;
  • Un usage prolongé de produits d’huile de poisson sous formes de suppléments requiert une surveillance périodique du bilan lipidique et devrait être réservée aux personnes à risque de maladies coronariennes. Avec un bilan lipidique de départ comportant des taux de triglycérides très élevés, ces omégas-3 peuvent certes diminuer ces taux élevés, mais de façon très paradoxale, on peut très fréquemment observer une augmentation des taux de cholestérol total et de mauvais cholestérol (cholestérol-LDL);
  • La FDA recommande de ne pas dépasser une quantité totale de 3 g par jour d’AEP et d’ADH sous forme d’aliment et de ne pas dépasser de 2 g par jour sous forme de suppléments. Une consommation massive (alimentation + alimentation enrichie en acides gras oméga-3 + supplément) n’est donc pas souhaitable et l’usage d’oméga-3 provenant d’huile de poisson sur une longue période requiert un contrôle médical.

Interactions médicamenteuses

Interactions connues chez l’homme

  • Diminution des effets bénéfiques de l’huile de poisson sur les taux lipidiques sanguins par les contraceptifs oraux (Alesse, Diane-35, Marvelon, Min-Ovral, Ortho 0,5/35, Triphasil, etc.);
  • Diminution des effets secondaires liés au traitement par Sandimmune et Neoral (néphrotoxicité, hypertension);
  • Augmentation du taux de glucose sanguin, à forte dose: 3 grammes ou plus par jour sous forme des suppléments;
  • Augmentation de l’action des antihypertenseurs de différentes catégories (Hydrochlorothiazide, Indéral, Lopresor, Adalat, Cardizem (Diltiazem), Norvasc, Accupril, Altace, Capoten, Monopril, Vasotec, Cozaar, etc.)

Interactions suspectées

  • Diminution de l’absorption de la vitamine E;
  • Renforcement théorique de l’effet des anticoagulants/antithrombotiques (Coumadin, Lovenox, héparine, etc.), des antiplaquettaires (Plavix, Ticlid), ainsi que des dérivés des acides salicylés (acide acétylsalicylique ou AAS, aspirine, Entrophen, etc.) et des autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (Voltaren, Ibuprofène [Advil, Motrin], Naprosyn, etc.)

Principaux constituants

  • Acides gras polyinsaturés qui font partie de la famille des acides gras oméga-3 (acide eicosapentanoïque (AEP ou EPA) et acide docosahexanoïque (ADH ou DHA).
  • Source: La chair des poissons gras sauvages des eaux froides de la mer (hareng, maquereau, saumon, thon, sardine, truite).