Des vaccins sans injection? Une avenue à explorer…
Il n’est peut-être pas si loin le jour où nous n’aurons plus besoin d’injecter les vaccins. L’immunisation pourrait en effet devenir aussi simple que de se coller un pansement! Une compagnie américaine effectue présentement des études sur leurs vaccins administrés avec un timbre transdermique.
Il n’est peut-être pas si loin le jour où nous n’aurons plus besoin d’injecter les vaccins. L’immunisation pourrait en effet devenir aussi simple que de se coller un pansement! Une compagnie américaine effectue présentement des études sur leurs vaccins administrés avec un timbre transdermique.
Si ce type de vaccin est un jour breveté, ce pourrait être le facteur, et non un infirmier, qui vous livre le vaccin à la maison, directement dans votre boîte aux lettres! Il ne resterait qu’à l’appliquer sur son bras pour une durée de temps prédéterminée.
Pour le moment, les vaccins sont injectés dans un muscle, mais on sait qu’il pourrait être possible d’administrer la majorité des vaccins directement sous la peau sans diminuer leur efficacité. L’approche préconisée par cette compagnie américaine est nouvelle, mais elle ne réinvente en rien la roue. En fait, la peau est une barrière naturelle qui nous protège des microorganismes qui nous entourent. Si elle est blessée ou irritée, elle constitue alors une porte d’entrée grande ouverte aux bactéries, virus et autres microbes. Les scientifiques se sont basés sur ce phénomène naturel. Le vaccin est contenu dans une couche du timbre, qu’on applique sur la peau. En éraflant la peau avant de coller le timbre, le vaccin pénètre directement dans la couche vivante de la peau. Là, des cellules spécialisées reconnaissent le microbe et alertent le système immunitaire de sa présence afin de le préparer à réagir contre une éventuelle infection.
La compagnie teste présentement deux vaccins, un contre la grippe et l’autre contre la diarrhée du voyageur, chez environ 570 personnes. Le but est de vérifier si le vaccin administré par un timbre est sécuritaire et permet de développer suffisamment d’anticorps pour éventuellement combattre l’infection.
Bien sûr, seul l’avenir nous dira s’il s’agit d’une bonne façon de vacciner les gens contre une foule de maladies. Plusieurs études doivent encore être effectuées avant qu’un tel produit puisse être commercialisé, mais il s’agit sans contredit d’une avenue qui mérite d’être explorée. Cette technologie pourrait notamment être particulièrement utile dans les pays en voie de développement où l’accès à un réfrigérateur et à des aiguilles propres pose souvent un véritable défi.