Du sucre, c’est du sucre!
Les «becs sucrés » pullulent en Amérique du Nord. Tandis que les recommandations nutritionnelles suggèrent une consommation maximale de huit cuillérées à thé de sucre par jour, une seule canette de boisson gazeuse ou une bouteille de 600 millilitres d’une boisson couramment appelée « eau vitaminée » en contient déjà huit ou neuf et ce, avant tout dessert ou collation sucrée. La diète nord-américaine moyenne fournirait l’équivalent de plus de 20 cuillérées à thé de sucre par jour, ce qui ne serait pas étranger à l’épidémie d’obésité observée sur le continent.
Certains se préoccupent du type de sucre qu’ils ingèrent. Or, peu importe si le sucre provient de sirop de maïs, de canne à sucre, de betterave ou de concentré de jus de fruit : à quantités égales, ces produits fournissent le même nombre de calories… mais pas plus de nutriments! Du sucre, c’est du sucre, peu importe sa couleur ou sa provenance!
Certains consommateurs s’inquiètent de l’utilisation par l’industrie alimentaire du sirop de maïs à haute teneur en fructose. Cette forme de sucre est appréciée par les fabricants de produits alimentaires, car elle est peu coûteuse, plus stable dans les milieux acides, comme les boissons gazeuses, et prolonge la durée de conservation des aliments solides.
Au final toutefois, le sirop de maïs à haute teneur en fructose n’est pas si différent du sucre habituel, qui est constitué à moitié de glucose et de fructose. La différence principale entre les deux formes de sucre est que les deux molécules sont liées dans le sucre de table et séparées l’une de l’autre dans le sirop. Ainsi, le sirop de maïs à haute teneur en fructose ne serait pas plus dommageable pour l’organisme que le bon vieux sucre blanc.
Bref, l’ennui avec la diète occidentale n’est pas la provenance du sucre, mais bien sa surabondance.
Plus de fruits et légumes, moins de produits transformés : voilà une règle simple pour diminuer votre consommation de sucre et améliorer votre alimentation en général!