Marcher pour conserver la vigueur du corps et de l’esprit
Marcher régulièrement entretient la forme physique, c’est connu. Plusieurs suggèrent aussi que bouger aider à maintenir la vivacité mentale en vieillissant. Mais est-ce que cette hypothèse est appuyée par des recherches scientifiques?
Marcher régulièrement entretient la forme physique, c’est connu. Plusieurs suggèrent aussi que bouger aider à maintenir la vivacité mentale en vieillissant. Mais est-ce que cette hypothèse est appuyée par des recherches scientifiques?
Plusieurs travaux suggèrent que les aînés qui marchent régulièrement seraient moins à risque de souffrir de déclin mental et de démence que leurs pairs sédentaires. Lors d’une étude récemment publiée, 299 participants, âgés de 78 ans en moyenne, ont subi différents tests pour déterminer s’ils présentaient des signes de trouble cognitif ou de démence. Les chercheurs avaient aussi accès aux résultats de scintillographies (scan) du cerveau effectuées quatre ans auparavant où la quantité de substance grise présente dans le cerveau avait été mesurée. Cette matière est présente dans différentes zones du cerveau et est reconnue pour s’amenuiser chez plusieurs en vieillissant.
Des scintillographies du cerveau effectuées quatre ans plus tard ont révélé que ceux qui marchaient de dix à quinze kilomètres par semaine semblaient avoir davantage de substance grise que les sédentaires dans plusieurs zones clés du cerveau. À ce moment de l’étude, 40 % des aînés présentaient un déclin cognitif mesurable ou même de la démence. Or, le risque de présenter ces troubles était coupé de moitié chez ceux qui marchaient le plus par rapport à ceux qui marchaient le moins. Ces résultats appuient la théorie que les marcheurs présentent moins de « rétrécissement »; du cerveau lié aux troubles de la mémoire.
Cette étude renforce l’idée qu’un corps sain contribue à maintenir un esprit en santé et donne une raison supplémentaire de demeurer actif ou de réintégrer l’exercice physique à sa routine quotidienne en vieillissant.