Pour en savoir plus sur les tumeurs cérébrales

Mai est le mois de la sensibilisation aux tumeurs cérébrales. Lisez ce qui suit pour en savoir plus sur ces tumeurs.

Il existe plus de 120 types différents de tumeurs cérébrales. Certaines tumeurs sont malignes, c’est-à-dire qu’elles grossissent rapidement et envahissent les tissus normaux du cerveau. Le glioblastome est un exemple de tumeur maligne. C’est d’ailleurs le type de tumeur maligne primitive le plus fréquent au Canada. On dit qu’une tumeur est primitive lorsqu’elle s’est développée dans le cerveau. Il existe aussi des tumeurs cérébrales métastatiques, qui sont causées par des métastases provenant d’une tumeur ailleurs dans le corps (p. ex. une tumeur au foie ou aux poumons).

D’autres tumeurs sont dites bénignes parce qu’elles ne grossissent pas (ou très peu) et ne s’étendent pas ailleurs dans le cerveau. Par contre, elles ne sont pas sans danger puisqu’elles peuvent comprimer des zones sensibles et causer des problèmes physiques ou intellectuels, voire même entraîner le décès.

Les tumeurs cérébrales sont la cause principale de décès par cancer chez les enfants et les jeunes de moins de 20 ans, surpassant les décès attribuables à la leucémie lymphoblastique aiguë. Elles sont aussi la 3e cause de décès par cancer chez les adultes âgés de 30 à 39 ans.

Le traitement des tumeurs cérébrales est très complexe. Souvent, il est difficile ou carrément impossible de les enlever par chirurgie en raison de leur position dans le cerveau. Par ailleurs, les médicaments ont souvent de la difficulté à se rendre jusqu’à la tumeur pour agir, car le cerveau est protégé par une sorte de barrière. Cette barrière est la bienvenue quand on veut protéger un cerveau en santé, mais elle complique le traitement quand on veut s’attaquer à une tumeur cérébrale.

Malgré ces obstacles, la recherche a permis plusieurs avancées majeures au cours des dernières années qui sont porteuses d’espoir. Même si certaines tumeurs ont encore un pronostic très sombre, dans certains cas, il est maintenant possible de mettre la tumeur en rémission et de prolonger la vie pendant de nombreuses années.

Pour en savoir plus, consultez le site de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.