L’activité physique ralentirait la progression de l’athérosclérose
Une étude a démontré que l’activité physique permettrait de ralentir la progression de plaques qui se forment dans les vaisseaux sanguins et qui bloquent le passage du sang, ce qui cause la plupart des maladies cardiovasculaires.
Une étude américaine a démontré que l’activité physique pourrait contribuer à ralentir la progression d’une maladie des vaisseaux sanguins qu’on nomme athérosclérose. Cette maladie très fréquente survient lorsque des plaques de cholestérol, de graisses et de débris sanguins se forment dans les artères, ce qui bloque le passage du sang. C’est cette maladie des vaisseaux qui cause la plupart des problèmes cardiovasculaires, comme les crises cardiaques, l’angine de poitrine et la claudication.
L’étude a été menée auprès de 500 sujets suivis pendant une période de trois ans. Au cours de cette période, ils ont subi des tests aux ultrasons afin d’établir la progression des plaques d’athérosclérose dans une artère majeure du corps.
Les résultats ont démontré que la maladie progressait plus lentement chez ceux qui participaient à des activités physiques de façon intense, c’est-à-dire ceux qui faisaient une activité dite aérobique de 3 à 4 fois par semaine. En moyenne, l’épaississement des plaques d’athérosclérose n’était que de 5,5 microns par année, comparativement à 14,3 microns chez les sujets faisant des activités de façon modérée.
Il semblerait également que plus l’activité est intense, plus les bénéfices sont grands. En effet, les sujets qui participaient à des activités vigoureuses avaient en moyenne un indice de masse corporel (IMC) plus faible, un rythme cardiaque plus lent au repos ainsi qu’un plus haut taux de cholestérol HDL (le « bon cholestérol »;) que ceux qui participaient à des activités modérées. Ces données confirment une fois de plus les effets bénéfiques de l’activité physique sur la prévention des maladies cardiovasculaires.