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Comprendre et apaiser les nuits agitées des tout-petits

Publié le 20 septembre 2023 à 11:59

Bien qu’ils soient dérangeants, les cauchemars chez l’enfant sont tout à fait normaux, puisqu’ils sont partie intégrante de leur développement. Cependant, ceux-ci peuvent perturber le sommeil, oui de l’enfant, mais aussi de tous les autres membres de la famille. Alors, comment bien encadrer les nuits agitées de vos tout-petits? Voici quelques pistes à explorer.

Qu’est-ce qu’un cauchemar?

Un cauchemar est un mauvais rêve qui se manifeste durant la phase paradoxale du sommeil, c’est-à-dire à la fin de la nuit, lorsque le cerveau est actif. Celui-ci n’a rien d’inquiétant lorsqu’il survient à l’occasion, puisque, souvent, il permet d’évacuer les vestiges de la journée.

Comment se manifeste un cauchemar?

À la suite d’un cauchemar, votre enfant peut crier, pleurer, trembler et bien sûr, vous appeler au beau milieu de la nuit, parce qu’il est totalement effrayé. Il a parfois du mal à se rappeler tous les détails de ce mauvais rêve, mais il n’en demeure pas moins que cette sensation de peur est bien présente et donne du fil à retordre lorsque vient le temps pour votre enfant de retrouver le sommeil.

Quelle est la différence entre un cauchemar et une terreur nocturne?

Souvent confondus par les parents, les cauchemars et les terreurs nocturnes sont bel et bien deux troubles du sommeil différents.

Cauchemar

Normalement, à la suite d’un cauchemar, votre enfant est éveillé et alerte, mais apeuré. Il est en mesure de se souvenir globalement de son mauvais rêve et de vous le raconter, mais a souvent de la difficulté à se rendormir.

Terreur nocturne

Lorsqu’une terreur nocturne se produit, votre enfant n’est pas complètement réveillé. Il est plutôt confus, désorienté et incapable de se souvenir ou de raconter quoi que ce soit. Contrairement aux cauchemars, les terreurs nocturnes apparaissent durant la phase de sommeil profond, donc au début de la nuit, et une fois terminées, l’enfant se rendort normalement.

Quelles sont les causes possibles des cauchemars?

Il est difficile de mettre le doigt sur la cause. Plusieurs raisons sont susceptibles de provoquer des cauchemars, entre autres :

  • Des situations difficiles ou stressantes vécues durant la journée;
  • Des émotions vives ou contradictoires;
  • Un changement (déménagement, séparation, arrivée d’un nouveau bébé, etc.);
  • Un événement marquant ou traumatisant;
  • La maladie (surtout lorsqu’il y a de la fièvre).

Une bonne discussion avec votre enfant peut vous aider à comprendre ce qu’il vit à ce moment et ainsi, identifier l’origine des cauchemars.

Comment réagir en présence d’un cauchemar?

L’enfant ne fait pas exprès de faire des cauchemars. Une voix et des gestes réconfortants sont donc à prioriser à l’égard de votre enfant. Par exemple :

  • Rendez-vous dans la chambre de votre enfant et demeurez-y quelques minutes, afin de le réconforter;
  • Tentez de comprendre la peur de votre enfant, tout en lui expliquant que ce n’est qu’un mauvais rêve et non la réalité;
  • Aidez-le à revenir au calme à l’aide de jouets apaisants (doudou, toutou, poupée, etc.);
  • Soyez compatissants et non moqueurs face à ses peurs et essayez de savoir si une situation le gêne dans son environnement, que ce soit à la garderie, à l’école, à la maison, etc.;
  • Écoutez-le s’il a envie de vous raconter son cauchemar, peu importe le moment de la journée.

Gardez également en tête que les événements et les émotions vécus par votre enfant durant la journée se transposent souvent dans ses rêves (cauchemars), afin de l’aider à les évacuer.

Comment diminuer la fréquence et l’intensité des cauchemars?

Il est possible pour votre enfant d’avoir un meilleur sommeil et de diminuer la fréquence et l’intensité des cauchemars, grâce à quelques pratiques simples, par exemple :

  • En contrôlant les images regardées par votre enfant dans la journée et avant le coucher, que ce soit à la télévision, sur un ordinateur, un cellulaire ou une tablette.
  • En évitant les émotions qui engendrent la peur avant que votre enfant aille au lit. Dans le cas où il craindrait le noir, installez une petite veilleuse dans sa chambre.
  • En établissant avec votre enfant une routine du dodo apaisante et réconfortante.

Ces petits trucs devraient aider votre enfant à mieux dormir.

Quoi faire en cas de cauchemars persistants?

Les cauchemars sont normaux lorsqu’ils sont occasionnels. Cependant, si la fréquence et l’intensité augmentent ou si les cauchemars se prolongent dans le temps, il vaut mieux consulter un médecin ou un psychologue avec votre enfant.

Sur ce, bon dodo à toute la famille!

Texte rédigé en collaboration avec Vie de Parents

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