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Une autre raison de maintenir un poids stable…

Publié le 21 octobre 2014 à 14:41 / Mis à jour le 23 juillet 2019 à 19:52

La probabilité pour une femme d’être un jour atteinte d’un cancer du sein au Canada est d’environ 1 sur 9. Plus de la moitié des femmes atteintes de ce type de cancer ne présentent aucun facteur de risque identifiable, mis à part leur sexe et leur âge croissant. La plupart des facteurs de risque ne sont pas modifiables. Or, on possède de plus en plus de preuves qu’il existe un lien entre nos habitudes de vie et la survenue du cancer du sein, en particulier.


Selon des résultats provenant de l’étude « Nurses’ Health Study », qui impliquait plus de 87 000 femmes suivies durant 26 ans, les femmes qui prennent du poids peu de temps avant la ménopause ou après celle-ci augmenteraient ainsi leur risque de souffrir d’un cancer du sein. Inversement, la perte de poids après la ménopause pourrait en diminuer le risque.


Ainsi, les femmes qui ont pris au moins 25 kilos (55 livres) depuis l’âge de 18 ans avaient une fois et demi plus de risques de souffrir d’un cancer du sein, comparativement à celles qui ont maintenu un poids stable durant l’âge adulte. Un gain de 10 kilos (22 livres) depuis la ménopause augmenterait le risque de cancer du sein de 18 %. La perte de 10 kilos permettrait de diminuer le risque de 57 %.


Globalement, les chercheurs estiment que 15 % des cas de cancer du sein dans la population étudiée seraient attribuables à un gain de poids d’au moins 2 kilos (4,4 livres) depuis l’âge de 18 ans et que 4,4 % des cas de cancer seraient attribuables au gain d’au moins 2 kilos depuis la ménopause. Si on exclut de l’analyse celles qui ont pris des hormones de remplacement à la ménopause, environ 24 % des cas de cancer chez ces femmes seraient attribuables à un gain de poids depuis la majorité tandis que 7,6 % des cas seraient dus à un gain de poids depuis la ménopause.


La plupart des cancers du sein sont causés par les estrogènes, des hormones féminines produites principalement par les ovaires. Les chercheurs proposent comme hypothèse à leurs résultats le fait que les tissus adipeux (renfermant du gras) du corps deviendraient la principale source d’estrogènes après la ménopause. Plus il y a d’hormones qui circulent dans le sang, plus les cellules au niveau du sein sont stimulées et risquent de se transformer en cellules cancéreuses.


La communauté scientifique évalue l’influence de nos habitudes de vie sur le risque de souffrir un jour d’un cancer. Dans le cas du cancer du sein, on soupçonne que la consommation d’alcool et de quantités importantes d’aliments gras, tout comme l’obésité, le manque d’exercice physique, le tabagisme, la prise de contraceptifs oraux et l’exposition à certains pesticides puissent jouer un rôle dans l’apparition de cellules cancéreuses. Leur rôle précis reste cependant encore à définir. Ces facteurs représentent par contre des aspects sur lesquels les femmes ont un certain contrôle. On fait de plus en plus la promotion de saines habitudes de vie pour rester en santé le plus longtemps possible. Les résultats de cette étude pourraient apporter des raisons supplémentaires pour perdre ces petites poignées d’amour.

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