Cet article a été rédigé en collaboration avec GSK.
Avec l’arrivée du temps plus frais, divers virus respiratoires refont surface, comme l’influenza. Mais un autre virus, souvent moins connu, peut lui aussi causer de sérieux problèmes : le virus respiratoire syncytial, ou VRS. Ce virus peut entraîner des complications graves, en particulier chez les nourrissons, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli.
Le VRS, qu’est-ce que c’est?
Le VRS est un virus hautement contagieux qui se propage par les gouttelettes respiratoires lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue. Il cause des symptômes similaires à ceux d’un rhume : congestion nasale, écoulement du nez, toux et parfois fièvre.
Ce virus est l’une des principales causes d’hospitalisations chez les nourrissons et peut être mortel chez les personnes âgées. Comme pour l’influenza ou la COVID-19, avoir été infecté une première fois ne protège pas contre une réinfection. Heureusement, les infections suivantes tendent à être moins graves.
Comment se protéger?
Les mesures d’hygiène de base comme le lavage des mains, le port du masque et l’étiquette respiratoire (tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs) sont utiles, mais la vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace.
Des vaccins contre le VRS sont désormais disponibles et ont démontré une efficacité durable. Il est possible de les recevoir sans risque, même en même temps que d’autres vaccins, comme ceux contre la grippe saisonnière, la COVID-19 ou le pneumocoque. La co-administration des vaccins permet de mieux se protéger, sans multiplier les rendez-vous!
Enceinte? Se faire vacciner, c’est aussi protéger bébé.
Un vaccin contre le VRS est offert aux femmes enceintes, afin de transmettre au bébé des anticorps qui le protègeront durant ses premiers mois de vie, une période critique. Cette protection naturelle dure jusqu’à 6 mois après la naissance.
Si la vaccination n’a pas été reçue pendant la grossesse et que le bébé est à risque, il est aussi possible d’administrer des anticorps monoclonaux pour le protéger contre les formes sévères du VRS.
Et s’il y a infection?
Il n’existe pas encore de traitement curatif pour le VRS. Les soins sont donc de nature symptomatique : soulager la fièvre, dégager les voies respiratoires, et assurer une bonne hydratation. Les antibiotiques sont inutiles, car il s’agit d’un virus, et non d’une bactérie.
Un doute? Une question?
Parlez-en avec votre professionnel de la santé. Il pourra vous guider sur la vaccination, les mesures de prévention, ou encore les soins à donner si une infection survient.