La forme familiale de la sclérose en plaques serait plus destructive que les autres formes
Selon des chercheurs de l’Université de Buffalo, les personnes qui souffrent d’une forme familiale de sclérose en plaques (SeP) auraient des lésions au cerveau plus graves que les personnes qui souffrent d’une forme non familiale de SeP.
Les chercheurs ont examiné les cerveaux de 759 personnes atteintes de SeP et ont constaté que les 198 patients qui avaient une forme familiale de SeP avaient des lésions cérébrales beaucoup plus importantes, mais aussi une plus petite proportion de cerveau intact, de matière grise et de matière blanche. Ces patients présentaient aussi d’autres indicateurs d’une atteinte cérébrale plus grave.
De plus, les patients qui avaient un parent au premier degré atteint de SeP avaient des lésions plus importantes que ceux qui avaient des parents plus éloignés atteints de SeP (par exemple un cousin plutôt qu’un frère). Selon Robert Zidanov, le chercheur en chef, ceci démontre que l’étroitesse du lien de parenté augmente le risque de SeP.
Les données de l’équipe de l’Université de Buffalo viennent appuyer la théorie selon laquelle des facteurs génétiques jouent un rôle dans la SeP. Un ou plusieurs gènes pourraient en effet influencer l’apparition de la maladie, mais d’autres études devront se pencher sur cette hypothèse.
La SeP est une maladie chronique et invalidante. Beaucoup de recherches ont présentement lieu pour mieux la comprendre et un jour, espérons-le, découvrir enfin une façon de la prévenir ou de la guérir.