Sclérose en plaques : des Québécois font une découverte prometteuse
Une équipe de recherche montréalaise a récemment fait une découverte qui suscite beaucoup d’espoirs dans la lutte contre la sclérose en plaques.
Des chercheurs de l’Université McGill à Montréal ont récemment fait une percée importante dans la lutte contre la sclérose en plaques, une grave maladie qui touche le système nerveux. L’équipe de chercheurs québécois a en effet identifié une enzyme qui pourrait arrêter l’évolution de cette maladie.
La sclérose en plaques (aussi appelée sclérose multiple) est une maladie qui touche plus de 50 000 personnes au Canada. La maladie atteint le système nerveux central qui comprend le cerveau et la moelle épinière. Elle attaque plus particulièrement la myéline, une substance qui entoure et protège les fibres nerveuses. Lorsque la myéline est atteinte, le transport de l’influx nerveux dans les fibres nerveuses est ralenti ou bloqué, provoquant ainsi plusieurs symptômes neurologiques comme des étourdissements, des engourdissements, de la faiblesse musculaire, des problèmes de coordination, de l’incontinence, des troubles de la vue et même de la paralysie.
En général, la maladie évolue par phases successives de poussées (présence de symptômes) et de rémissions (disparition des symptômes). La découverte de l’équipe québécoise pourrait toutefois permettre de réduire le nombre de poussées puisque les chercheurs sont parvenus à mettre en veille la maladie chez les souris.
C’est en prenant le contrôle d’une certaine enzyme et en la paralysant que les chercheurs ont réussi à arrêter l’évolution de la sclérose en plaques chez les souris.
Bien qu’on ignore toujours les causes exactes de la maladie, il s’agit là d’une importante victoire qui pourrait éventuellement améliorer grandement la qualité de vie de milliers de personnes qui souffrent de sclérose en plaques. Les recherches sont encore à un stade préliminaire par contre.