Publié le 21 octobre 2017 à 14:41 / Mis à jour le 20 septembre 2022 à 17:57

Quoique la majorité des problèmes de santé qui surviennent en voyage sont bénins et relativement limités, ils n’en sont pas moins incommodants et peuvent gâcher un voyage en peu de temps.

Chaque année, près de 450 000 voyageurs québécois séjournent à l’extérieur du Canada, des États-Unis ou de l’Europe de l’Ouest. On estime que 30 à 80 % de ces derniers souffriront de diarrhée et 50 %, d’un problème de santé quelconque. Quoique la majorité de ces problèmes de santé soient bénins et relativement limités, ils n’en sont pas moins incommodants et peuvent gâcher un voyage en peu de temps. Les risques varient en fonction de la destination, du style et de la durée du séjour, de même que de l’âge, de l’état de santé du voyageur et de son occupation.


La vaccination


Si des maladies telles l’hépatite A, la fièvre typhoïde, le tétanos, la diphtérie, la polio et la fièvre jaune ne sont pas d’emblée un souci au Québec, elles font partie de la réalité quotidienne dans d’autres pays. La vaccination offre aux voyageurs une protection efficace contre plusieurs de ces maladies. Les recommandations relatives aux vaccins sont extrêmement variables.


Les professionnels des cliniques santé-voyage ou les pharmaciens sont les mieux placés pour vous informer adéquatement à ce sujet. Un rendez-vous permettra de réviser votre carnet de vaccination. Certains vaccins sont donnés au Québec de façon routinière, tel le rappel contre la diphtérie et le tétanos qui doit être renouvelé aux dix ans. On pourra également vérifier votre couverture contre la poliomyélite, la rougeole, la rubéole et les oreillons, qui font partie de l’arsenal de base.


En fonction de la destination que vous avez choisie, certains vaccins peuvent être exigés. Il se peut, par exemple, que vous ayez besoin d’une preuve d’immunisation contre la fièvre jaune pour satisfaire aux règlements internationaux.


La diarrhée du voyageur


La diarrhée du voyageur (ou tourista) est habituellement causée par un agent infectieux, soit une bactérie, un virus ou un parasite. D’autres facteurs peuvent cependant être mis en cause, comme le stress, le décalage horaire, le changement d’habitudes alimentaires ou encore des antécédents de maladie intestinale.


Le cas le plus classique survient à la suite d’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou mal conservés. La pierre angulaire du traitement consiste à se réhydrater adéquatement afin de pallier les pertes de liquides qui peuvent être abondantes en cas de diarrhée grave. L’Organisation mondiale de la Santé recommande une recette de réhydratation maison efficace et simple à fabriquer : un litre d’eau embouteillée, 8 cuillérées à thé de sucre et 1 cuillérée à thé de sel. On peut rajouter une orange ou un citron pressé pour améliorer le goût.


En cas de diarrhée accompagnée de fièvre ou de sang dans les selles, la prise d’un antibiotique pourrait être de mise. Il est donc important de prévoir ces médicaments dans sa trousse de base avant de partir. Le voyageur qui présente une diarrhée qui persiste malgré tout ou qui s’aggrave, accompagnée ou non de fièvre, devrait consulter un médecin sans tarder.


Il est possible de minimiser les risques de contracter la diarrhée du voyageur par l’application de certaines règles simples. On recommande entre autres d’éviter l’eau non embouteillée, les jus de fruits et autres boissons de fabrication maison, les fruits et légumes ne pouvant être pelés, les plats contenant des oeufs crus ou les viandes mal cuites, les aliments vendus dans la rue et les produits laitiers non pasteurisés. Bien évidemment, maximiser les règles d’hygiène de base, tel le lavage des mains, demeure une mesure incontournable afin de limiter la propagation des différents germes infectieux. Enfin, il existe maintenant un vaccin buvable qui protège contre certains types de diarrhée du voyageur.


La malaria


La malaria (ou paludisme) est une infection transmise par la piqûre d’un moustique. Elle sévit dans plus de 100 pays, principalement dans les régions tropicales et subtropicales où règne un climat chaud et humide. Cette maladie se manifeste par des accès de fièvre, des frissons, des maux de tête accompagnés de vomissements et de douleurs musculaires.


Si vous vous rendez dans une destination où il y a des risques de malaria, certaines précautions s’imposent. À ce jour, aucun vaccin n’est disponible pour lutter contre cette affection, mais il est possible de diminuer les risques de contamination en se protégeant contre les piqûres de moustique et en prenant certains médicaments. Ces médicaments, dits antipaludéens, réduisent de façon importante le risque de contracter le paludisme, sans pour autant garantir une couverture efficace à 100 % contre la maladie. La prise des médicaments doit débuter avant le départ afin d’assurer d’une protection maximale.


Insectes et moustiques


Dans les régions tropicales, les insectes de toutes les couleurs et toutes les grosseurs abondent. Ces derniers peuvent être les vecteurs de transmission de plusieurs maladies telles la dengue, l’encéphalite japonaise, le virus du Nil occidental ou la fièvre jaune. Il est important de savoir que les moustiques porteurs de maladies peuvent sévir autant le jour que la nuit, mais sont particulièrement actifs à la brunante.


Il est possible de réduire le risque de piqûres d’insectes en utilisant un produit répulsif tous les trois ou quatre heures, appliqué tout particulièrement aux chevilles, aux poignets et dans le cou. Les produits contenant du DEET, à un pourcentage variant en fonction de l’âge de l’utilisateur, sont particulièrement recommandés. L’utilisation d’une moustiquaire imprégnée d’insecticide pour recouvrir son lit durant la nuit est également une bonne mesure préventive.


Finalement, on recommande de porter des vêtements clairs, longs et tissés suffisamment serrés, de même que d’éviter les parfums et les désodorisants qui peuvent attirer les insectes.


La trousse de premiers soins, les médicaments et les prescriptions


Pour éviter les mauvaises surprises à l’étranger, on conseille aux voyageurs de partir avec tous les produits de santé nécessaires. Une petite trousse de premiers soins adaptée à vos besoins constitue un achat judicieux qui pourra vous éviter bien des ennuis. Si vous prenez régulièrement des médicaments prescrits, emportez-en plus que moins afin de pallier les imprévus. Vous devez transporter ces derniers dans leur contenant original fourni par la pharmacie, avec l’étiquette qui indique les informations essentielles.


Demandez à votre pharmacien une liste de tous vos médicaments, avec les noms génériques et commerciaux. Conservez vos médicaments dans votre bagage à main. S’il advenait que votre valise se perde en chemin, vous ne serez pas pris au dépourvu. Si vous avez besoin d’utiliser des seringues, assurez-vous d’avoir une lettre de votre médecin justifiant leur usage. Il en est de même pour les narcotiques.


De même, si vous portez des lunettes ou des lentilles de contact, il est bon d'en emporter une paire de rechange ou d’avoir une ordonnance afin de pouvoir les remplacer facilement en cas de bris ou de perte.


Votre pharmacien peut vous aider dans la planification de votre voyage.  Il peut même, sous certaines conditions, vous prescrire certains médicaments.  N'hésitez pas à le consulter !



Les médicaments et les services pharmaceutiques présentés sur le site familiprix.com sont offerts par les pharmaciens propriétaires des pharmacies affiliées à Familiprix. Les renseignements contenus sur le site familiprix.com sont fournis à titre informatif seulement et ne remplacent d’aucune façon l’avis et les conseils de votre pharmacien ni de tout autre professionnel de la santé. Consultez toujours un professionnel de la santé avant de prendre ou de cesser de prendre un médicament ou de prendre quelque autre décision en cette matière. Familiprix inc. et les pharmaciens propriétaires affiliés à Familiprix n’engagent leur responsabilité d’aucune façon en rendant disponibles ces renseignements sur ce site internet.