Publié le 12 novembre 2016 à 16:07 / Mis à jour le 3 mai 2021 à 20:14

Il existe de nombreux types de VPH et que seuls quelques-uns d’entre-eux entraînent des complications. Ces complications incluent notamment les verrues génitales et différents types de cancer des organes génitaux (dont le cancer du col de l’utérus chez la femme et de l’anus chez l’homme).

Le virus du papillome humain, ou VPH, est l’un des virus les plus répandus dans le monde. Il se transmet pendant les relations sexuelles, mais aussi par contact de peau à peau. Le VPH infecte la muqueuse de la bouche, de la langue, de la gorge, des amygdales, du vagin, du pénis, du col de l’utérus et de l’anus. La plupart des personnes infectées par le VPH ne présentent aucun signe ni symptôme et n’auront aucune complication liée à l’infection.

Il faut savoir qu’il existe de nombreux types de VPH et que seuls quelques-uns d’entre-eux entraînent des complications. Ces complications incluent notamment les verrues génitales et différents types de cancer des organes génitaux (dont le cancer du col de l’utérus chez la femme et de l’anus chez l’homme). 

Un vaccin contre le VPH destiné aux filles et femmes de 9 à 26 ans est disponible depuis quelques années. En 2007, l’Australie a été un précurseur en mettant en place un programme de vaccination en établissement scolaire à l’intention des jeunes filles âgées de 12 à 13 ans et en offrant des cliniques de vaccination aux femmes de 13 à 26 ans. Trois ans après le début de la vaccination en milieu scolaire, le taux de vaccination variait de 73 à 83 % chez les jeunes filles admissibles au vaccin. 

Les résultats sont très encourageants : dans les deux années ayant suivi le début de la vaccination, les cas de verrues génitales chez les jeunes femmes âgées de 13 à 26 ans ont chuté de 59 %. Les jeunes hommes ont aussi profité de l’immunisation acquise par les femmes car le nombre de diagnostics de verrues génitales a chuté de 39 % pendant la même période. Une diminution marquée des lésions précancéreuses a aussi été observée chez les jeunes femmes vaccinées, ce qui laisse entrevoir une diminution du nombre de cas de cancers génitaux plus tard au cours de la vie.

Si les verrues génitales sont plus incommodantes que dangereuses, les cancers du col de l’utérus et du vagin peuvent être fatals. La bonne nouvelle, c’est que la vaccination contre le VPH fonctionne et est sécuritaire. Au Québec, le vaccin contre le VPH fait partie du programme régulier d’immunisation offert aux filles, avec une première dose administrée en quatrième année du primaire et la deuxième en troisième année du secondaire. Des questions sur la vaccination ou les maladies transmises sexuellement? N’hésitez pas à en discuter avec votre pharmacien.

http://www.bmj.com/content/346/bmj.f2032

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