Les jeux vidéo ne sont pas toujours synonymes de mauvaise santé
L’intérêt croissant des jeux électroniques a mené à un examen approfondi de leurs effets sur le mode de vie et la santé des joueurs les plus enthousiastes. Plusieurs ont soulevé dans le passé que le jeu « excessif » contribuerait à l’épidémie d’obésité et à l’augmentation de certains problèmes sociaux et émotionnels. Une étude menée par trois universités américaines suggère toutefois le contraire, si l’on se fit aux résultats obtenus d’après leur sondage mené auprès de plus de 7000 joueurs.
Les chercheurs ne se sont intéressés qu’à un seul jeu de rôle fantastique – EverQuest II – en offrant aux joueurs une arme virtuelle en échange de la complétion en ligne du questionnaire. Les résultats compilés montrent que les joueurs adultes avaient un indice de masse corporelle juste au-dessus de 25, ce qui représente le seuil pour être qualifié en surpoids. L’IMC moyen aux Etats-Unis est de 28, tandis que le poids « santé » est situé dans la fourchette entre 20 et 25. Les joueurs affirmaient aussi s’adonner à une activité vigoureuse une ou deux fois par semaine. Cette fréquence demeure toutefois bien loin des recommandations d’exercice physique des autorités médicales.
Les joueurs ont cependant rapporté plus de dépression et d’abus de substance que leurs pairs, ce qui correspond aux résultats observés par d’autres chercheurs.
Ainsi, les amateurs de jeux vidéo ne seraient, d’après cette étude, pas plus ou moins en forme que leurs concitoyens. Rien de mal, donc, à s’adonner à ce loisir de façon modérée si l’on ne néglige pas ses activités académiques, sociales et sportives.