L’enfant unique est-il équilibré sur le plan social?
Les enfants uniques seraient plus égoïstes et moins sociables que leurs pairs qui ont des frères et soeurs? Une nouvelle étude dément cette hypothèse.
Selon une recherche effectuée antérieurement, les bambins auraient plus de facilité à nouer des contacts sociaux à la garderie s’ils ont des frères et soeurs. Les auteurs de cette nouvelle étude souhaitaient étudier cette hypothèse chez les enfants plus âgés. Plus de 13 000 enfants américains ont ainsi été recrutés en 1994 et 1995. Les entrevues visaient à mesurer la « popularité »; des enfants en leur demandant de nommer jusqu’à cinq amis garçons et filles et en comptant le nombre de votes reçus par chacun. Les auteurs ont observé que les enfants ont été nommés cinq fois en moyenne par leurs pairs et que l’existence de fratrie n’a pas d’influence sur le nombre de votes reçus par chacun des enfants. Ainsi, même s’ils sont les seuls jeunes à la maison, les enfants uniques peuvent apprendre les habiletés sociales à l’école, lors d’activités parascolaires, dans les jeux avec des amis.
Les aptitudes sociales sont essentielles à une vie riche et remplie. Elles nous permettent de savoir quoi dire, comment faire de bons choix, résoudre des conflits et comment nous comporter dans diverses situations. Les enfants apprennent la majorité de leurs aptitudes positives par leurs interactions de tous les jours avec les adultes et leurs pairs, mais il est important que leurs parents et leurs enseignants renforcent les comportements positifs qui les aideront tout au long de leur vie. La bonne nouvelle est que les enfants qui n’ont pas de frères et de soeurs ne seraient pas pénalisés dans l’apprentissage des aptitudes sociales.