Les disputes parentales affectent les petits
Lorsque leurs parents se chicanent, les enfants éprouveraient plus de troubles du sommeil. Si maman et papa se disputent avec hostilité et se traitent avec indifférence, les effets négatifs sur les enfants pourraient être durables.
Dans une étude récente, on apprend que les enfants de huit et neuf ans provenant de familles où les conflits sont fréquents ne dorment pas aussi longtemps et aussi sereinement que leurs pairs dont les foyers sont plus harmonieux. Les chercheurs ont observé que les enfants vivant dans une famille où les conflits sont fréquents s’agitaient, se retournaient et se réveillaient plus souvent au cours de la nuit que les jeunes provenant de milieux plus calmes. Ceux qui vivaient au sein d’une maisonnée turbulente étaient aussi plus somnolents au cours de la journée. Ces dérangements nocturnes peuvent en retour affecter le comportement et l’apprentissage des jeunes de plusieurs façons. Le manque de sommeil, même léger, peut notamment diminuer l’attention, modifier le traitement de l’information, abaisser la motivation, augmenter l’irritabilité et perturber le contrôle des émotions des petits. Les chercheurs ont d’ailleurs remarqué que la relation entre les conflits domestiques et la faible qualité du sommeil était particulièrement importante lorsque les enfants soulignaient que leurs parents se disputent fréquemment, intensément et sans trouver de terrain d’entente. Les enfants peuvent vivre intérieurement une gamme d’émotions sans nécessairement en parler à leurs parents. Un changement de leur comportement peut être le symptôme d’une difficulté à gérer leurs sentiments en réaction à leur environnement. Cette étude démontre bien qu’à long terme, le stress lié aux disputes parentales peut avoir un impact sur le bien-être des enfants.